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Brèves de sexa
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26 avril 2017

Une contemplative qui s'ignore

Mardi c’est yoga, et je peux dire que ça me fait un bien fou. Comme si… comme si c’était exactement ce qui me manquait. Peut-être qu’avec d’autres pratiques comme le Taï chi ou le Qi jong dont j’ai entendu parler mais que je ne connais pas, cela fonctionnerait aussi, mais dans ma ville il n’y en a pas. En revanche j’ai vu hier qu’il y a "Méditation", mais seulement pour les enfants et les ados.

Bien alors je vous raconte le cours d’hier, qui a débuté avec des exercices d’étirements debout et autres joyeusetés qui m’ont permis d’évaluer la date de péremption de mes articulations. Puis ensuite moment de relaxation allongée. Toujours un peu galère pour moi (j’ai du mal à rester tranquille!). Introduction d’une notion nouvelle au milieu des mots égrenés par la prof : la contemplation. Contempler ce phénomène merveilleux qu’est notre respiration, contempler la chance que nous avons d’être dans notre corps. J’ai adoré ses mots, j’ai adoré ce moment, même si je doute fortement d’avoir réussi à être en mode contemplation tel qu’elle l’évoquait. À la fin du cours, pour faire style "De la funeste sauvageonne que tu es faisons table rase", je ne me suis pas débinée à peine le dernier OM prononcé, je l’ai écoutée poursuivre ses explications sur cette contemplation qu’elle a décidé fort imprudemment de faire rentrer dans nos vies (il est possible que j’aie besoin de deux ou trois séances de rattrapage).

Après le moment de détente on a enchaîné avec la posture du tigre, pendant laquelle j’ai brillé en me raidissant (non pas d’effroi mais en me chopant une crampe dans la jambe droite); pour celle de la sauterelle, quand j’ai vu la tournure que ça prenait sur ma prof j’ai commencé à douter du jour. On est le 1er avril?

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"Mon corps il est déjà sculpté", que j’ai eu envie de lui dire en restant définitivement allongée sur le ventre.

Pour finir, comme d’habitude assise pour dire les trois Om. Sauf que là, on était en contemplation. Assez bizarrement j’ai réussi ! À rester assise le ¼ d’heure réglementaire, veux-je dire ! Je n’en reviens toujours pas. Serais-je une contemplative qui s’ignore ?

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22 avril 2017

Perplexité

Lorsque je ressens des émotions négatives, j'ai systématiquement envie de me couper les cheveux. Quel rapport entre la tristesse, la colère, et les cheveux? Je n'en ai pas la moindre idée. Finalement, j'ai tondu mon jardin, qui avec les averses du mois dernier en avait sacrément besoin. Sur le moment ça m'a fait du bien mais je me suis rendue compte que ça n'était pas suffisant. J'ai donc appelé la coiffeuse hier (il y a longtemps que je ne me coupe plus les cheveux rageusement, je suis devenue une femme mûre et posée, voire superposée les jours de grande forme). Elle m'a reçue avec une certaine perplexité car il faut bien reconnaître qu'il y avait peu de chose à ratiboiser. Mais le client est roi, comme le savent tous les commerçants, et elle s'est appliquée à trouver quelques tifs à ôter de ma vue. Peut-être un jour me raserai-je le crâne. Peut-être. J'y pense. En attendant ce grand moment de mon histoire capillaire, je me propose de vous montrer quelques-unes des postures pratiquées au dernier cours de yoga. Je commence par les faciles:

asana contre le rhume

le pont

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me rappelle plus le nom

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la montagne (fastoche)

J'aime bien les positions qu'on commence debout en général rire

bebe heureux

Celle-ci, ma prof l'appelle le foetus inversé (sur le net je l'ai trouvée à "la posture du bébé heureux"). J'adore la position du foetus, je la fais souvent à la piscine, ainsi que l'une de mes filles.

Maintenant, plus difficile (pourtant, ne pouvais-je pas toutes presque toutes les faire dans ma jeunesse?):

pont

Ce qui ressemble de près ou de loin à ça! (N'appelait-on pas cette position les reins cassés quand on était gamins?)

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Les 180° ça ne va pas être pour tout de suite

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Même pas en rêve!

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Et encore et toujours: la posture du cobra. Pas de chance ma prof adore! (mais pas mon canal carpien). Il va tout de même bien falloir que je m'y mette si je veux avoir une chance de pouvoir refaire correctement la salutation au soleil!

Je vous souhaite une bien belle journée!

 ´- ̮-)
.__/l\__.

20 avril 2017

Demain, c'est mieux

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Il y a des jours où je me sens dans une tristesse infinie, où ma solitude que j'aime tant me pèse à un point.. J'en hurlerais. Ça ne vous arrive jamais d'avoir cette sensation d'avoir tout, mais alors tout raté?

Je voudrais disparaître dans un trou de souris et je voudrais en même temps qu'on vienne m'y chercher. Je voudrais redevenir toute petite petite et que quelqu'un me serre dans ses bras. Comme mon père, dans le rêve que j'ai fait cette nuit. Oui, mon père me serrait dans ses bras. Dans la réalité, il ne le faisait que lorsqu'on dansait: mon père tenait bien sa partenaire quant il dansait, on se sentait tellement en sécurité! En sécurité et enfermée en même temps... Enfermée dans le carcan de ses bras. Voilà pour le paradoxe.

Bien. Je vais respirer. Lentement. Méditer. Peut-être.

Et attendre que ça passe.

On a tort de dire qu'il faut toujours rester dans le présent. Parfois, demain, c'est mieux.

19 avril 2017

Petit jeu entre ami(e)s

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Bonjour à vous,

est-ce qu'il y aurait parmi vous un ou une spécialiste des sorcières? Et plus précisément, d'yeux de sorcière?

Quoi, mon jeu est idiot? Non il n'est pas idiot, it's too amazing au contraire! LOL

Allez, hop!hop! J'espère que quelqu'un va me trouver la bonne réponse!

Belle journée à tous!

 

♪♫♥••*´¨`*•.♪♫♥••

14 avril 2017

Mon médecin aime les arbres

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Hier, je suis allée chez mon médecin. En effet, les cours de yoga reprennent la semaine prochaine et il me faut apporter un certificat médical. Or donc, me voilà devant mon cher docteur. Il me demande si je sais faire la position (imprononçable)(à mon avis, c’est aussi totalement infaisable). Misère. Moi qui aurais pu briller par tout mon savoir yogique il y a seulement quelques années, c’est maintenant, quand je suis vieille et totalement rouillée, qu’il m’interroge ! Pas vieille, corrige-t-il : mûre. Ah oui c’est vrai, je suis une mûre femme, ça m’échappe tout le temps. Je ne sais pas si ça vous fait ça: dans votre tête, vous avez, genre, 30 ans, mais quand vous vous mettez dans l’idée de réaliser physiquement ce que justement à 30 ans vous faisiez si bien, tout se complique ! Comme c’est curieux !

Mais revenons à notre médecin. À défaut de l’épater avec mes postures en 8 (ce qu’il espérait que je sache faire, le fou), je lui parle de mes tentatives désespérées d’atteindre un jour le stade où, avec une patience de nénuphar, je serais capable de rester assise trente minutes d’affilée sans bouger. D’abord, est-ce qu’il médite, lui? Il me paraît bien nerveux. Ça ne lui ferait pas de mal ! Toujours par ci par là, à s’agiter dans tous les sens ! C’est pas bon pour son cœur !

Ben oui, il médite. Ceci dit, on aurait pu s’en douter : un homme qui met dans sa salle d’attente une musique qui donne instantanément envie de s’asseoir en lotus (ou de ronfler, c’est selon) ne peut pas être totalement hermétique à ce genre de choses. En même temps, je l’imagine bien ouvrir la porte de sa salle d’attente et trouver tous ses patients endormis ou en transe. Quel concept révolutionnaire !

Bref. Nous échangeons nos parcours, enfin surtout le sien, vif et intéressant puisque le cher homme, le même qui connaît mes poumons par cœur, mon estomac et mes angoisses depuis trente-trois ans (c’est bien simple, on est arrivés en même temps dans la même ville, lui débutait sa carrière de toubib et moi celle de sa patiente – s’il en est là aujourd’hui, on peut dire que c’est largement grâce à moi !) bref, le cher homme ne m’avait encore jamais parlé de ses désirs, de ses aspirations, de ses petits bonheurs du quotidien.

Alors donc, nous avons fait : Vipassana, taï chi, kouwendo (?), kwendo ? (ça s’écrit comment cette chose ?),  Compostelle, nous avons aussi rencontré Matthieu Ricard et le Dalaï Lama ! Quelle  joie inexhaustible de l’écouter me raconter tout ça et de voir ses yeux briller comme ceux d'un petit enfant! D’ailleurs je crois qu’à un moment je l’ai perdu: quand il a commencé à me parler de ses arbres, des arbres de plusieurs mètres de diamètre, assis devant à méditer, dans le silence.

Mon médecin aime les arbres. Dire qu’il aurait pu partir à la retraite sans jamais me dévoiler cette information capitale. Il faudra que je pense à lui offrir un bonsaï (oui, ben on fait ce qu’on peut !).

Bon alors, ce certif, là, vous me le faites ?

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12 avril 2017

Rouge comme une tomate

Virée sur la côte picarde samedi dernier, flanquée de votre famille (presqu')au complet.

 

De l'avis de votre fille aînée, il fait frisquet..

 

Elle dirait même plus: AGLAGLA!

 

De l'avis de votre frère,

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l'eau est super bonne!

Ça ne vous empêchera pas de tous revenir avec le visage rouge comme une tomate, et votre fils avec une insolation vu qu'il vient de se raser la tête! Eh oui, on ne se méfie pas assez de la mer du grand nord!

Au moment de se quitter après le pique-nique du soir, le coeur plein de jolies émotions, votre petit-fils de 9 ans vous serre fort en vous disant: "Ce fut un plaisir de se voir!". [Et l'on prétend que les jeunes ne savent plus parler correctement!]

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Je vous souhaite une très belle journée!

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5 avril 2017

Traversée dans le bazar

Je traverse en ce moment une période de tri et de vide (vidage, plutôt), chose qui a dû m'arriver, genre, deux fois dans ma longue existence. Car oui, je suis une personne qui garde, récolte, rassemble, s'attache, amasse (pas des sous, c'est dommage, LOL). Du coup, mes proches m'ont toujours donné tout ce dont ils ne savaient que faire, et je me retrouve gardienne de la mémoire de ma famille (titre dont j'ai toujours été très fière, ceci dit).

Or, il y a un mois ou deux, cela m'a pris comme ça, d'un coup. Ça a commencé par le tri de mes livres. Il faut savoir que j'ai (ou avais) encore mes premiers livres, celui sur lequel mon père m'a appris l'anglais par exemple (mon père nous a appris quatre langues, à ma soeur et moi, avant qu'on entre au collège) ou toute la collection de Jalna de mes 14 ans.

Eh bien je viens seulement de comprendre ce qui m'arrive. Je viens seulement de comprendre ce que je suis en train de faire, moi que ma mère appelait "Pot de colle", moi la glu qui s'attache et s'enroule et ne vous oublie plus jamais, qui vous aime pour la vie, tous, même vous qui vous payez ma tête, me grugez, me pompez jusqu'à l'os, je vous aime, je pardonne tout, j'oublie, j'oublie surtout le mal que vous me faites, c'est toute l'histoire de ma vie, ça.

Alors je jette, je vire, je donne. Je me défais de ce qui a du sens, surtout de ce qui a du sens, les livres recouverts de toute une histoire, mon histoire, avec tous leurs papiers glissés dedans, d'ailleurs j'ai retrouvé une lettre d'amour de mon ex, LOL. Poubelle, benne à papier, plus ça a du sens plus je jette. Balayé, oublié, je me fous du passé, chantait Piaf. Sauf qu'au moment où j'ai commencé à le faire, je ne savais pas ce que j'étais en train de faire. 

Dans la foulée j'ai trié les papiers de Maman. Ses factures, cahier de comptes, tout ce qui était recouvert de l'écriture de Maman, me rappelait mon lien à Maman. Là encore je tombe sur quelque chose qui me remue, un poème d'amour qu'elle a écrit à mon père le jour où je suis née. Il était rangé avec le dossier "Donation, actes de décès, enterrements", c'est-à-dire exactement là où il devait être: s'il ne doit rester qu'une chose maintenant que mes parents sont morts, c'est ce poème d'amour écrit le jour de ma naissance, qui, quel hasard, se trouve chez moi. Merci Maman.

Et puis ensuite je me suis attaquée aux penderies, aux placards. Il y avait ma couverture de bébé, la couverture où j'ai dormi toute petite. Elle avait mon âge, peut-être mon odeur, mais elle ne sert plus à rien, le bébé a grandi, vieilli même. Ça a été difficile mais je m'en suis défaite, comme de tous les livres qui m'ont servi pour les cours que je donnais, ça a été difficile mais ça ne sert plus à rien, n'est-ce pas; donc je m'en suis défaite.

Je comprends seulement maintenant que c'est justement parce que c'est difficile de me séparer de toutes ces choses qu'il est indispensable que je le fasse. On ne peut pas en même temps avancer et rester derrière, accrochée à tous ces poids. Mon esprit ne garde que l'essentiel. De toutes façons, comme je me dis depuis le début de mon grand nettoyage de printemps, on est tous appelés un jour ou l'autre à tout quitter, non? Alors autant s'entraîner maintenant.

Et moi de l'entraînement pour me détacher, on ne peut pas dire que ce soit du luxe. Il est même plus que temps si je ne veux pas y laisser ma peau. Voilà, c'est dit.

Un peu de douceur dans ce monde de brutes ..

 

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5 avril 2007: tu tombes dans le coma, Maman; c'est le jour de naissance de ta propre mère.

Ce même jour, ailleurs, un enfant naît.

 

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